Mon père rentre ce soir avec un courrier du foyer Noiséen (ceux qui s'occupent des cités où on habite). Ils habitent dans l'appartement depuis 28 ans, c'est-à-dire bien avant ma naissance. Ils ont trimé toutes leurs vies, avec rien au départ, et pas toutes les aides sociales qu'il y a aujourd'hui. Leurs parents ils avaient rien non plus, ils ont simplement bossé, mes parents pareil. Et aujourd'hui on leur rajoute plus de 100 euros à leur loyer, pourquoi? Parce qu'ils ont deux salaires, parce que ça soi-disant il gagne bien leurs vies. Et SURTOUT pour qu'il paie le loyer de ceux qui ne le payent pas depuis qu'ils sont arrivés, et aussi pour qu'on déménage dans quelque chose qui nous ruinera pour qu'une autre famille qui payera pas plus le loyer vienne habiter chez nous. Oui c'est peut-être égoïste ce que je viens de dire mais y'a des choses qui me laissent perplexe quand même.
Ma mère raconte: "Une femme au travail, vient me demander une urgence parce qu'elle a une rage de dent. Aide sociale, CMU, son mari et elle au chomâge, j'en passe et des meilleurs. Je lui dis <<Je suis désolé ça ne sera pas avant les vacances de février>>, elle me répond <<ah mais non ça sera pas possible on part les deux semaines au ski>>. Et là je ne comprend, normalement ni elle, ni son mari n'ont de revenus comment font-ils pour partir au ski? Alors que nous qui avons toujours travailler on ne peut même pas y aller!" (D'ailleurs je ne suis jamais allé au ski). Et la mère de famille RMIste a renchérit sur les activités sportives multiples de ses fils, et la danse, et le piano de leur fille. Et ma pauvre maman qui se disait dans sa tête qu'elle n'a jamais pu payer des cours de tennis que mon frère aurait aimé avoir, ni des cours de musique pour moi. Ni le ski. Ni les vêtements de marques qu'ils se permettent.
Pourquoi s'acharnent-ils à retirer l'argent des classes moyennes qui triment toutes leurs vies pour avoir un semblant de plaisir, et qui finalement payent toutes ses choses en plus pour payer le plaisir d'autres personnes qui ne prennent même pas la peine de se lever à 8h pour aller chercher un travail, ça fait mal.
Et la mère de famille RMIste répond gaiement "Oh mais vous gagnez de l'argent, vous pouvez toujours payer." [...]
(Mais tous de même, ne faisont pas de plusieurs cas, une généralité. Même si j'en ai vu énormément à Noisy, beaucoup d'autres personnes encore ne savent survivre... Alors où est la justice?)

Jusqu'où doit aller notre envie de faire le bien, face à un enfant qui à un handicap mental?
Je me posais la question en remarquant les milles et une choses que fait la Petite Soeur (qui est plus vieille que moi en passant) de mon chéri.
Bon ok, elle est trisomique je sais plus quoi. J'ai absolument rien contre eux, d'ailleurs avant de l'avoir rencontré j'en avais une très bonne opinion, et je ne désirais qu'une chose, me lier d'amitié avec elle. Mais voila. Je veux bien qu'elle soit "malade" toutefois faut pas se foutre de la gueule du monde.
Le seul soucis apparent c'est qu'au lieu d'avoir 20 ans dans sa tête, elle a le caractère d'une enfant de 4-5 ans. Le problème c'est qu'une enfant de cet âge peut être absolument adorable. Mais non.
Elle a le choix. A défaut d'avoir le choix, on fait toujours un peu ce qu'on veut! Et après ça laisse à désirer pour certaines choses.
Ce qui est intéressant quand on se destine dans un métier pour les enfants, c'est qu'on nous intègre des cours de psychologie de l'enfant. Alors le cas de l'enfant pourri-gâté n'est pas rare en soi. Et comme pour elle c'est une transposition dans l'enfance à l'âge adulte, et que tous les droits lui sont possibles, les caprices ne sont pas rares. Et elle reste futé pour quelqu'un de mentalement "malade", ce qui est quand même culotté. Feindre qu'il y a rien dans le frigo (alors qu'il est plein), parce que la seule nourriture qui trouve grâce à ses yeux sont les fast-food, le chocolat blanc et la charcuterie. Trouver toujours et encore des tas d'excuses sans fondements juste pour pouvoir rentrer dans les chambres voir ce qui s'y passe (et parfois ... quand je suis à califourchon je m'en passerai bien -__-). Et quand on a pas ce qu'on veut parler de suicide... Non, là la question que je me pose c'est est-ce bien utile de la traiter comme une personne à qui on ne peut rien refuser. A la fin ça ne crée que des impasses et des problèmes. En gros la famille n'a plus de vie car tous doit tourner autour de son nombril, si on s'en occupe pas elle boude. Bon ok "mais elle est pas bien dans sa tête essaie de comprendre". Non je comprends pas qu'une fille qui sache aussi bien entourloupé les gens pour avoir ce qu'elle veut peut être encore considérée comme "malade".
Trisomique mais loin d'être stupide.
Voila. Après c'est pas ma soeur. Mais bon...

Allez. On va rire un peu, j'vais vous demander de participer à cet article. Votre avis m'intéresse, sur le sujet de cette chronique. Les contes de fées. Certains ont du en lire des centaines, ou en voir des centaines (merci Disney), d'autres encore ont du en entendre des centaines lâchés par les parents pour faire dodo. Alors jouons un peu au sondage...


Il est bien évident que je ne vous demanderai pas ça si je n'avais pas une idée derrière la tête. Moi aussi j'adore les contes, j'ai été totalement baigné dedans, sans que mes parents me les raconte, non c'était plutôt à un âge où je fus assez grande pour ouvrir "Les contes de la rue Broca".
Cette année, nous "Les étudiants en Lettres Modernes" avions la possibilité de participer à une UE qui se nomme "Lecture du conte". Dans cette UE nous avons eu notre opinion bouleverser par ce que nous avons appris des contes qu'on nous rabâche depuis l'âge où on est capable de comprendre ce que veut dire "être mangé par le Grand Méchant Loup". Mais voila les contes c'est affreusement vicieux. Qui aurait pu croire que le gentil petit Chaperon Rouge est en fait une jeune fille plus pubère que Lorie elle-même! Où que le grand méchant Loup est simplement celui qui la déflorera, et que la Grand-mère est la femme qui la met sur la voix, et la Mère, celle qui la pousse à s'envoyer en l'air. Qui aurait pu savoir qu'en fait la dernière femme de Barbe-Bleue est une femme qui fait ce que son mari lui montre. Et que son mari est un vicieux, au point de donner la clé de la pièce où il dit bien "je veux pas que tu y aille mais je te donne la clé", tout simplement parce qu'il est poussé par son envie avide meurtre et de viol sanglant. Et bien oui mes chers amis, les contes n'ont rien d'enfantin (surtout pas ceux qui sont de la tradition orale). Et j'ai encore plein des exemples. On y va? C'est parti!
- L'ogre dans le petit poucet c'est un pédophile. Ce n'est pas un conte pour enfant, c'est un conte pour adulte, pour s'occuper même du plus petit de nos enfants (enfin c'était à une époque révolue maintenant...)
- La belle au bois dormant est une parodie! Je ne sais pas si vous avez déjà lu le conte de perrault dans son texte original mais c'est bourré d'expressions ironique et de cynisme. Et je vous jure que quand on comprend les sous-entendus on se tord de rire. Surtout le passage où le prince profite du sommeil de la belle pour faire des choses peu catholiques.
- Notre cher ami Barbe Bleue est ce qu'on appelle aujourd'hui un "Serial Killer" doublé d'un syndrôme du meurtre obsessionnel. Un Dexter des temps anciens, qui contrairement à celui de canal+, tue plutôt des femmes vénales.
- La morale de Cendrillon est très comique. En gros elle vous dit "vous pouvez être intelligente, belle, drôle ou tous ce que vous voulez, tant que vous n'avez pas une "marraine" (en gros de l'argent), vous ne vous en sortirez jamais", intéressant n'est-ce pas dans une société qui se targue de dire "l'argent ne fait pas le bonheur".
- Le chat botté est un peu sur la ligné de cendrillon, mais plutôt que l'argent, ça serait plus ou moins la fourberie ou la ruse qui vous apporteraient la gloire et le pouvoir.
- Parlons de Peau d'Âne, quels contes pour enfant encouragerai aussi facilement l'inceste, je vous le demande? xD

Après ce débriefing rapide, je me demande toujours s'il faut le raconter aux enfants. Et bien non. Presque tous les contes connus, dans la version originale, ne doivent être racontés qu'à des adolescents ou des adultes. Ils ont un but d'apprentissage de la vie, où de ce qu'il ne faut pas faire, ou bien des choses que certains font, et dans ces exemples permettent surtout d'en avoir peur. La première idée s'il y a une morale à la fin c'est pour une bonne raison. Ainsi donc, faut-il mieux inventer nos propres histoire niaises pour dormir ou raconter celles qui empêcheront de dormir?

Après quelques commentaires, j'ai pas pu m'empêcher de vous donner cette nouvelle. Il est possible que les gens qui ont découvert la bande annonce de "American McGee's Alice", furent déçu de voir qu'il date de 2001 et que par conséquent il n'est plus commercialisé. MERDE ALORS.
Mais non mes chers amis, ne pleurez pas (comme moi d'ailleurs parce que c'est un très bon jeu...), EA GAMES vient d'annoncer le second opus d'Alice, avec une petite image que je partage avec vous, bien entendu, plus qu'alléchante. Et j'espère bien qu'avec toutes les nouvelles technologies du jeux video il ne tarderont pas à nous faire une Alice magnifique dans un pays plus cauchemardesque et 3D que le premier.
En attendant qu'il se prononce sur la date de sortie du jeux, ainsi que de l'adaptation de Tim Burton au cinéma de ce jeu (ça promets! ^^), je vous laisse avec l'illustration.

J'ai eu comme une évolution. En tous cas vous avez du la percevoir (si vous avez suivi ce blog, mais je vous en veux pas xD). Et bien oui, cette évolution "je l'aime et je me tords le coeur de ses maux et de ses tords, holala" et des kikoolol que je ne parlerais pas. Heureusement j'ai pas trouvé d'articles "photos copains/copines et commentaires je l'adore trop de la mort qui tue". Restons naturels. Toutefois je n'y suis pas allé de mains mortes, maintenant j'envoie pètre n'importe qui vers de verts patûrages, parce qu'on déteste tant le mélo-dramatisme lycéen qui ressasse des poèmes à l'eau de pipi. J'ai pas peur de dire qu'il y a quelques années je faisais partie de ce clan. Mais il y a un jour où tout ce qui était voué au romantisme quand on a 16 ans, n'est plus que cliché du gnan-gnantisme quand on a 20 (ou 19 l'occurence). Comme Twilight, l'histoire était bien dans le tronc principal disons, mais le reste est à chier. C'est triste. Je me suis ennuyé, languis presque à me dire dans la tête "mais qu'est-ce que tu attends? Tu l'embrasses ou pas? Mais arrêtes de pleurer. Mais à quoi ça sert?" Enfin bref...
La décadence de l'âge c'est de passer de la niaiserie au cynisme.