Aujourd'hui. J'ai 20 ans, mes parents me lynchent et moi je sais pourquoi.
Je me remet en question, car ils vous traitent un peu comme une merde. "Vu comment ça avance tu risques de finir caissière".
"Si tu n'as rien l'année prochaine tu n'auras plus de mutuelle alors magne-toi".
Il suffirait de trouver un employeur. Seulement un milliers de CV et de coup de téléphone depuis Janvier et rien. C'est pas faute de tout tenter.
Mais il y aura d'autres problèmes après.
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Déjà en seconde il y avait des problèmes. Ils veulent Bac S, je voudrais Bac L.
Déjà en seconde année de fac il y a toujours des problèmes, réforme des IUFM, statut des profs. Que faire maintenant?
J'ai trouvé un travail le temps de trouver une entreprise pour entrer en école.
Mais il n'y a jamais de réponses.
Et je me fais lynché.
Allo, les années 60 c'est fini depuis longtemps.
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"Tu veux qu'on te comprenne mais tu n'essaie même pas de nous comprendre. Tu sais que j'ai des problèmes, mais tu ne viens jamais me consoler contrairement à ton frère". Vous êtes toujours sur mon dos.
"Il fallait y penser avant que ton père soit à la retraite". Et toi t'y as pensé au foetus, le jour où tu t'es dit "je vais garder ce marmot pour garder mon mari". Est-ce mon problème si mes parents partent à la retraite quand j'ai 20 ans?
Être un enfant de la discorde, on le ressent toute sa vie.
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J'ai jamais fait de conneries. J'ai jamais chômé, jamais de clope, jamais de drogue, jamais de boîte jusqu'à trois heure du mat', jamais de fringues douteux, de piercing, de tatouages, de gros mots à la maison, jamais de fugues, jamais de mauvaises notes, jamais raté les couvres feu. Toujours tout dit. Mais qu'est-ce qu'on y gagne à être la parfaite petite fille à papa et maman? Du vent.
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"Vous vous sentirez vivre une fois que vous ne serez plus chez vos parents, mais pour le moment il faut assure vos arrières de façon financières."
Il n'est plus question d'argent... C'est une question de santé mentale.
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"Tu est CHEZ NOUS, tant que tu n'as pas ton CHEZ TOI, tu feras tous ce qu'on te dit!"
Chez moi c'est où?
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Suffirait-il de s'en aller loin...?
je ne pourrais évidemment que te déballer un flot de platitudes qui ne changerons rien a ton état d'esprit, mais tout de même, je pense bien fort à toi... Et je m'en va commenter les deux autres articles que pour une raison totalement inconnue, j'ai pas vu avant...