C'est en arrivant sur la page d'accueil de Cowblog, en regardant les nouveaux articles que j'ai trouvé une grosse coquille: "Tou se ke je c'est sur elle". Et là j'me suis dis "STOP on arrête le massacre, j'en ai assez entendu!" (même si secrètement je suis allée corriger toutes les fautes de la moitié des articles de cette demoiselle...). Non mais c'est vrai, j'en ai assez, j'ai mal pour l'avenir de mes enfants, j'ai mal de la langue française, j'ai mal des beaux mots qui sont massacrés par cette jeunesse cupide! Je pense qu'il y a un problème dès lors qu'une jeune fille de 12 ans confond encore le participe passé et l'imparfait (le temps le plus simple, on peut pas faire plus compliquer!). Et ça veut faire de la poésie, OUI MES AMIS, les pré-adolescentes adorent la poésie mélodramatique du "oh oui je t'aime mon amour, mais toi tu ne m'aimes point" EN SMS. Je ne parlerai pas de la surpopulation des voyelles, paaaarce queeee c'est biiiien de paaarler commeee çaaaaa. Alors oui, d'accord, un vieux code de la poésie française accepte que l'on supprime le "e" du mot "encore" mais seulement pour la stylistique, et bien ils l'ont bien compris, maintenant ils suppriment tous les "e" de fin de mots: "fair", "dernièr", "j'ador" et "semain" ; et quand ça n'en enlève pas, ça en rajoute: "queleques"! Oo
Le collégien est très bon en phonétique, il a compris qu'un mot s'écrit comme il s'entend: "wè", "parce-que aussi non" (comprendre littéralement "parce que sinon"), "sela", "tu et mien", "sessi" (après "sela", ça devient intéressant...). Mais il oublie souvent la syntaxe et les règles fondamentales de la phrase (avec les fautes): "et je pence que tu ne trouvera jamais une fille t'aimer comme je t'aime", "comment tu m'aimes?", "quand j'était pas née", "un jour notre chient était vieux", etc...
Je suis déçue quand un jeune de 13 ans me qualifie de courageuse quand je lui dis "j'aime beaucoup la lecture, je suis d'ailleurs écrivain."... Mais où allons-nous?
Mais je vous aime.
Après faut pas trop abuser de ces abréviations je suis d'accord avec toi, surtout ceux qui savent vraiment pas écrire faute de se regarder plus souvent dans la glace que de regarder les cahiers, eux ils faudrait les mutiler.