Alors oui il m'est encore arrivé des choses INCROYABLE (enfin non là j'ai juste regardé hein j'ai rien fait du tout, c'est ça le plus comique dans l'histoire).
Non mais c'est bien, aimant à anecdotes formidables, c'est bon pour l'écriture ça.
Pour être exact il s'est passé deux choses (bon j'avoue la deuxième je fais partie de l'anecdote, mais alors je n'avais rien fait >.<)
Donc la première...
J'allais pour prendre le bus, et pour ceux qui connaissent pas le Bus 43 il est long aussi long que deux bus d'affilés et je me met toujours vers le fond. Donc le bus arrive, j'appuie sur le bouton, les portes ne s'ouvrent pas... Bon
Et là je tourne la tête à droite et je vois que le mec ouvre les portes QUE à l'avant. Bref je cours, pour pas qu'il se casse sans moi.
Je met à peine un pied dans le bus (et le terme est grand, je venais à peine de mettre un pied!). Le conducteur me fait "Et bonsoir vous connaissez pas?!" "Euh d'accord bonsoir (et pas merci Trou de balle, de ne pas avoir ouvert les portes à l'arrière)". Je secoue un peu mon manteau (parce qu'il pleuvait), il ferme les portes et là il me sort "et le titre de transport?! Non parce qu'il faudrait pas abuser !!!" Oo Hum okay. Bref j'lui marmonne un truc comme "non mais c'est bon j'ai compris [ferme-la]".
Et je pars me morfondre dans le fond du bus, il m'a déprimé et j'ai compris pourquoi POUR UNE FOIS il y avait trois pecqnaux dans le bus...
J'aurais aimé vous raconter qu'en descendant du bus j'ai crié "Au revoir TROU DE BALLE!" mais non je ne l'ai pas fait (j'aurais du ça m'aurait fait du bien...).
En rentrant je me suis dit "merde le mec il m'a agressé alors que j'avais même pas un pied dans son bus. C'est pas comme tous ces conducteurs de bus de la ligne 15, va leur dire qu'une étudiante fauchée revenant du travail surprise par la pluie met un pied sur la première marche du bus sans dire bonsoir. Cela leur fera tout drôle..."

Bon sinon à part ça, aujourd'hui (toujours en prenant le bus), je regardais par la fenêtre, le bus s'était arrêté au feu. Et là je vois une sdf assise contre le mur demandant une pièce aux passants. Une vieille dame passe près d'elle, cherche un truc dans son sac et le lui donne. Elle s'en va. Regard écarquillé de la petite SDF qui tenait dans sa main un échantillon de parfum... Mais quel monde >.<

Je finirais ces Chroniques de Neuilly sur une note musicale (je suis dans ma période "Eternal Sunshine of The Spotless Mind"...)

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