[ A la fac ]
Anaick : pourquoi tu viens si tôt ?
Moi : parce que.

[ Dans la tête ]
Revenez beaux jours disparus, avec ces sourires qui ne se crispent plus. Revenez, si vous n'avez plus peur, car aujourd'hui plus rien ne reste que le néant. Le néant. On dit que la mort morale précède la mort physique.
Revenez souvenirs et personnes que j'ai aimé, personne qui m'ont aimé. Disparus, les joies, l'amour, comme si jamais ils n'étaient venus.
Le néant.
Lé néant.
"J'avais juste mis mon réveil à 11h00 pour réviser mon latin. J'avais juste..."
Il a suffit d'un rien.



Dans la baignoire. Je laissais couler l'eau de la pomme de douche, elle martelait sur le sol de la baignoire comme une mauvaise pluie. Je regardais. Musique de fond, "Another Day in Paradise" de Phil Collins. "Sir, can you help me?" ...
Un mal.



"Tu vas bien ?"
"Disons super joyeuse et super en colère"

[ Maintenant j'ai des choses à dire ... ]

Vous savez mes petits amis, cette sensation de savoir quelque chose, d'attendre qu'on vous la confirme, mais elle ne vient pas. Et puis vous laissez tomber, vous vous amusez, et sans crier gare cette chose arrive. La première fois vous la manquez, vous êtes déçue. Mais elle revient, et alors là tout va bien. Comme un coup de fil (enfin deux en l'occurence).
C'est comme l'histoire des points, vous vous souvenez? (mais si => <=). Enfin bref c'est pareil! Mais le monde me fait douter. Il n'y a pas plus poire que moi, je dois l'avouer. J'aime, je n'aime plus. Et puis j'aime toujours. Les gens racontent beaucoup de choses. Mais quand seront-nous ce que sont vraiment les gens? Je me dema
nde à mesure de faire fondre mon forfait, juste par plaisir de ne rien dire pour que lui-même me dise des choses sans intêret, juste pour le plaisir. Le plaisir. <3



Voala, j'ai changé de design, étant donné que certaines personnes me disaient qu'ils ne voyaient pas l'ancien. Comem vous pouvez le voir j'ai fait dans la simplicité, jai pas cherché à faire des milles et des cents.
Bon j'espère qu'il vous plaît =)





Cette nuit, j'ai fais un cauchemar. Un Cauchemar. J'aurais pu en pleurer, mais je me suis réveillée. Le genre d'événements mineures mais qui font mal. Personne n'est mort. Je n'ai pas vu ma propre chute. Parti seulement. Au début je sentais son étreinte, si chaude, toute contre moi. Sa joue contre la mienne. Son regard, implorant je ne sais quoi. Un songe sans queue ni tête. Je sentais ses bras autour de moi, à mesure que mon coeur me serrait. C'était devant le lycée. La pluie commençait à tomber. J'étais bien et en même temps je me sentais si mal. J'avais le tournis, j'avais envie de partir. Je sentais mes mains se crisper sur le dos de son sweat, enfouir ma tête dans le creu de son épaule. Puis... il m'a regardé avec ses yeux qui me disaient "je pars". Le seul contact qui restait était nos deux mains, doigts enlacés perdus dans le brouillard. J'ai du lâcher, je ne sais pas pourquoi, J'ai senti de longs bras noirs et diformes me prendent la taille et me tirer à l'opposé de son départ. Je le voyais partir, je ne pouvais rien faire. Il marchait sans se retourner. Le noir. Soudain. Moi au milieu. Seule.
Je me suis réveillée. J'ai regardé le plafond. On nous dit que les rêves sont le reflet des choses que l'on ne veut pas admettre. On dit... La Réalité sont ces bras qui me serrent, m'empêchent de revoir celui qui me manque. La dure Réalité, ce n'est plus lui ni moi qui ne pouvons, c'est Elle qui m'en empêchent.

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