La suite au prochain cour...
Je dois avouer des choses, des choses qui durent depuis plus d'un an. Je me cache de ça parce que je pensais que ça passerai. Mais ça continue et ça empire même. Ce dont je vais parler n'est pas drôle. J'aime rire, j'aime la joie, j'aime aimer. Mais je n'arrive plus à cacher ce qui me fait tant défaut, ce qui est arrivé vers moi quand la vie a voulu me montrer qu'elle n'était pas éternelle. Tous les soirs, au moment où tout le monde dort, je repousse plus encore dans la nuit le moment où je dois moi aussi me coucher. Dès que l'idée de m'endormir arrive je pense trop. Plus jeune déjà je pensais trop, mais je pensais à d'autres choses, aux personnes que j'ai aimé, rien qu'à cela. Aujourd'hui, enfin maintenant, je ne pense qu'à une seule chose, qui m'empêche de fermer l'oeil, qui me fait des palpitations, qui m'arrête la respiration, me fait pleurer, me fait implorer le ciel de ne plus me faire grandir, d'arrêter la course du temps.
Vous savez c'est à ce moment-là que je comprends à quel point je suis seule. Je comprends qu'il n'y a personne dans ma chambre, personne sur mon portable, personne sur msn. Je comprends que je n'ai pas ma petite personne pour moi, que j'en ai besoin finalement. J'ai beau m'afficher célibataire endurcie et qui veut le rester, mais la réalité c'est que ce n'est pas vivable d'être toujours seule. Il n'y a pas que les amis dans la vie apparemment.
Comment ma "maladie", mon "angoisse", m'empêche d'avancer, m'empêche d'avouer que ça fait plus d'un an que ça dure, et que je n'arrive plus à vivre comme ça. Je veux que ça s'arrête, je ne veux plus avoir si peur et me sentir si seule au près de moi-même...



Que faire sans le Zsa Zsa Zsu ?
Le Zsa Zsa Zsu [terme employé dans le 8ème épisode de la saison 5 de Sex and The City] , c'est le papillonnement qu'on ressent dans le bas du ventre en présence d'une "certaine" personne, et qui veut signifier à quel point on a envie de cette "certaine" personne.
Non mais franchement que pouvons-nous faire sans le Zsa Zsa Zsu ?
Disons que ça doit faire 4-5 mois que je ne l'ai plus senti, depuis... et pourtant les occasions ne manquaient pas de changer de cible, mais être trop perfectionniste et fermée d'esprit n'aide en rien évidemment.
Une semaine que je n'ai plus fait coucou à Lucius... Ouais, les soldes, les exams, les articles, le roman, les soucis, les 2 "Lui", les choses troublantes et l'étrangère à moi-même.
A moi Zsa Zsa Zsu... "j'ai envie qu'on me prenne là tous de suite" hum hum.



Cette horrible impression de faire partie du tableau, d'être enfermé dans un beau tableau. "De quoi tu te plains tu as tous ce que tu veux." Il aurait juste fallu être dans le coeur du monde.
Je n'arrive plus à dire ...  ...  ...

- Musique de fond: "Streets of Philadelphia" de Bruce Springsteen -

C'est pas tellement que j'ai mal. J'écris c'est tout. Je disais à un ami, il y a un ou deux ans déjà: "j'écris quand on me fait beaucoup de mal". Je ne sais pas exactement si j'ai vraiment mal en ce moment. Je dirais seulement ce qui me passe par la tête.
Je sais peut-être que je suis folle. "S'il n'y avait qu'une seule fenêtre à ma vie, j'aimerai que le vent s'y engouffre, emportant avec lui tous les souvenirs, et me rendre mon coeur si léger que je puisse partir." Une amie disait, partir c'est comme fuir ce qu'il faut affronter. Rebondir, faire croire tellement de choses.
"Tu vas bien?" "oui moi ça va toujours =) " Toujours. C'est pas tellement que j'aime mentir, non je déteste ça, mais ils n'ont pas besoin de tout savoir.
Y'a comme un doute, à mesure que les jours avancent. Qu'est-ce que je fais de ma vie ? "Cherche travail... Appartement... A être seule et le rester." Tant de choses à changer aussi.
Parfois j'ai vraiment l'impression d'être dans la peau de mon personnage. D'être dans la peau de Cassiopée.
L'écrivain qui se transfert dans son personnage.
La vie aussi simple qu'une feuille blanche et un stylo.



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