Moi : y'a le mec que j'ai envie de baiser que j'ai vu en cours aujourd'hui.Ma femme : ah et alors ?Moi : bah j'ai toujours envie de le baiser.
Aujourd'hui j'ai plein d'opinions. Au début j'avais écrit un article très long sur toutes ces opinions. Mais mon ordinateur a eu la bonne idée de mettre l'écran bleu. Et
BAM plus d'articles. Comme quoi j'étais pas destinée à vous faire part de toutes ces opinions. Et plus communément
j'ai la flemme de tous ré-écrire. Je sais que c'est mon heure. Je laisse toujours quelques traces de mon passage dans ces heures reculées de la nuit,
là où tout le beau petit monde que je chéris tant est en ce moment-même endormi. C'est pas tellement que je sois une chauve-souris. On peut dire que je veille sur eux autant que je m'éveille, ou que je veille.
J'ai relu
Je ne t'aime pas Paulus cette après-midi. Dans l'histoire la fille devait faire une écriture d'invention dont le sujet était
"la nuit". Je sais pas pourquoi j'vous parle de ça, c'est ridicule.
Je tombe de sommeil, tout simplement parce que j'écoute
"Untitled 1" de
Keane, et que c'est l'une de mes musiques préféré... J'ai tellement fait de choses sur cette musique.
J'ai écris.
Je me suis endormie.
J'ai rêvé. Et à une autre époque,
j'ai pleuré dessus.
J'entre en transe quand je l'entends.
Je pense aux trois années passées.
A ces gens.
Les nouvelles personnes que je rencontre
sont sympas, mais j'me sens pas à ma place. A la fac non plus, parfois j'me sens a des années lumières de ce que j'ai vécu les années précédentes.
Les gens me manquent. Les
couloirs de mon lycée me manquent. Les
VRAIS profs me manquent
(parce que bon ceux que j'ai à la fac feraient mieux de prendre leur retraite au plus vite...). Toutes mes
petites bandes de délurés me manquent. Le
parc de Cabrini me manque. Les
Bâtiment A, B et C me manquent. L'
aumônerie avec Alix et Moumoune me manque.
La Grèce, les TL et les TS de 2006/2007 me manquent.
Mais y'a plus rien de tous ça que des
brides de souvenirs et des
photos qui traînent.
On peut pas dire que la fac où je suis, soit le meilleur endroit pour trouver des délires dignes de ceux que j'ai vécu au lycée. On me disait
"tu verras la Fac c'est encore mieux que le lycée...". Et bah au début ça paraissait. Toutefois, j'me suis rendue compte que je suis arrivée à Cabrini
je n'avais rien, pas même une vie. J'étais seule, j'étais encore très fragile, toute fraichement revenue de chez les
"racailles" de mon ancien collège, et ils m'ont tout offert.
Une personnalité.
Des amis (on pourrait même dire une seconde famille).
Une passion.
Un premier amour (non réciproque, mais toutefois une formidable amitié).
Une grande gueule. Et des
souvenirs plein la tête.
Alors oui c'est
DUR (et cet article est surtout très long, et j'applaudis des deux mains celui qui est arrivé jusqu'à ce point). Oui, ce n'est pas simple d'accepter que
cette époque est finie. Qu'il faut recommencer en étant
quelqu'un d'autre, quelqu'un
qui a déjà beaucoup mais qui
ne demande rien de plus. Alors oui
je suis déçue,
je regrette d'avoir grandi si vite et d'avoir
idéaliser la fac au point de croire qu'elle aurait pu être mieux que
ma très grande famille Cabrinienne.
Moi : Même ce tyran il m'ennuie a la fac (même s'il a un beau cul...), C'est les autres qui me manquent.